De son vrai nom Anjezë (Agnès) Gonxha Bojaxhiu, Mère Teresa s’est baptisée ainsi en l’honneur de la petite Thérèse de l’Enfant Jésus.
- Avant de partager le quotidien des plus miséreux, celle que l’on appelle alors sœur Agnès a vécu pendant de longues années en contact avec la haute société indienne. Pendant vingt ans en effet, elle a enseigné la géographie aux jeunes filles des hautes castes qui fréquentent le collège Sainte-Marie à Calcutta.
- Son premier contact avec l’extrême pauvreté eut lieu alors qu’elle effectuait un stage intensif chez les « Medical Sisters » à Patna, elle vint alors en aide à une vieille femme jetée par son fils dans une poubelle, couverte de fourmis.
- Chose peu commune, son ordre religieux féminin inspira la création d’un autre masculin. En 1965 en effet, un jésuite d’origine australienne, frère André, créa à Caracas et Barquisimeto (Venezuela), une branche masculine aux missionnaires de la Charité.
- Le 10 décembre 1979, dans son discours de réception du prix Nobel, Mère Teresa médusa son auditoire à plusieurs reprises. Cela commença lorsqu’elle fit réciter la prière de saint François d’Assise : Seigneur, faites de moi un instrument de votre Paix ! Là où il y a de la haine, que je mette l’amour. Là où il y a l’offense, que je mette le pardon. Là où il y a la discorde, que je mette l’union. Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité. Là où il y a le doute, que je mette la foi. Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance. Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière. Là où il y a la tristesse, que je mette la joie. Ô Maître, que je ne cherche pas tant À être consolé … qu’à consoler; À être compris … qu’à comprendre; À être aimé … qu’à aimer; Car, C’est en donnant … qu’on reçoit; C’est en s’oubliant … qu’on trouve; C’est en pardonnant … qu’on est pardonné; C’est en mourant … qu’on ressuscite à l’Eternelle Vie.
- Pour Mère Teresa, la plus grande menace auquel devait faire face l’humanité restait l’avortement : « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. » « Si vous ne voulez pas l’enfant à naître, donnez-le-moi, je le veux ! », s’est-elle écriée à Ottawa en septembre 1988.
- Mue par une certaine audace lorsqu’elle faisait face aux puissants, Mère Teresa eu de nombreux coups d’éclats, comme lorsqu’elle demanda publiquement à Fidel Castro de prier pour elle lors d’une visite à Cuba en juillet 1986. Bonus : Lors de ses nombreux voyages la religieuse emportait souvent avec elle une grande statue de la Vierge Marie. Elle expliquait alors aux passagers interloqués : « Notre Dame a tellement envie de venir avec nous ! Nous avons un accord toutes les deux : je la prends avec moi, elle m’aide à entrer dans les pays où il est difficile d’aller. Durant le voyage, je l’installe près de la fenêtre, et elle regarde le paysage ! ». Dans un certain pays d’Amérique du Sud hostile à la religion catholique, elle parvint à rencontrer le dirigeant. Très impressionnée par la dureté de son visage, elle s’avança vers lui et lui demanda : « Avez-vous des enfants ? », « Oui, sept », répondit-il. Sans se défiler, elle sortit de son sac huit médailles miraculeuses. « Et celle-ci est pour vous. Vous en avez besoin ! Mais vous devrez la porter autour du cou ! ». Détendu, le dictateur permit à cinq sœurs de s’établir dans le pays pour assister les pauvres.