Huit heures, dans la plaine dacquoise habituellement déserte, ce samedi 17 mars, une immense foule débarque.
C’est une délégation des diocèses de Bordeaux, Dax, et Bayonne….750 personnes ; de 20 à 88 ans, venant de la banlieue bordelaise ou du fin fond du Pays-Basque.
On distingue dans cette masse enthousiaste plusieurs groupes qu’ un pasteur mène.
Comme nombre d’autres prêtres, Père Ludovic a participé, tout au long de l’année écoulée à une formation spéciale pour les curés de paroisse. Ce week-end est le point d’orgue de sa démarche et il a emmené dix paroissiens de Navarrenx et de Sauveterre.
Après une rapide installation dans l’internat du groupe scolaire Saint Jacques de Compostelle, tous les retraitants se retrouvèrent dans le gymnase. En groupe de paroisse, il fallait réfléchir : l’Evangile est toujours le même mais le monde a changé, il y avait 100 000 prêtres il y a 50 ans, ils sont aujourd’hui bien moins de la moitié, la société a perdu ses repères…Et les prêtres doivent maintenant travailler avec leurs paroissiens pour mener à bien leurs trop nombreuses missions. La France a besoin de missionnaires. Un missionnaire n’est pas nécessairement un grand saint, prêt à traverser les océans, comme dans nos livres d’histoires d’ autrefois. Le monde à évangéliser est au seuil de notre porte. Franchissons le !
Alégria, un groupe de musique chrétien talentueux s’est produit pour tous les retraitants, soutenant nos prières et nos chants de louanges, dans une joie toute emplie d’Esprit Saint.
Il est bien certain que Jésus était au milieu de cette foule venue l’aimer et apprendre à mieux le servir !
Partager les prières, les repas, le coucher , le lever, nous a donné un même cœur animé de volonté. Nous sommes rentrés chez nous dimanche, quelque chose avait changé, ou grandi. Mon Dieu, merci.