Ce samedi 16 décembre 2017 a eu lieu en l’église paroissiale Notre Dame de Fatima de Niamtougou qui célébrait ses 75 ans d’érection, des cérémonies d'ordination diaconale et presbytérale.
Ce samedi 16 décembre 2017 a eu lieu en l’église paroissiale Notre Dame de Fatima de Niamtougou qui célébrait ses 75 ans d’érection, des cérémonies d'ordination diaconale et presbytérale. La messe était présidée par Mgr LONGA Danka Jacques, évêque de Kara, entouré de Mgr Célestin Marie GAOUA, évêque de Sokodé, de Mgr Ambroise DJOLIBA, évêque émérite de Sokodé et de plus de 80 prêtres venus du diocèse de Kara et de ses environs notamment Sokodé (Togo), Kandi (au Bénin) et Djougou (Bénin).
Les deux diacres ordonnés sont les frères DOUGA Denis et SONGAI David de l'Ordre des Frères Mineurs OFM, province du Verbe Incarné de l’Afrique de l’Ouest.
Quant aux prêtres, il s'agit des abbés PAREDJIA Michel de la paroisse Sacré-Cœur de Jésus de Yadè, BAOULA Joseph de la paroisse Sainte Famille de Kara-Dongoyo et BATEBAWIA Kleber de la paroisse Notre Dame de Fatima de Niamtougou, tous du diocèse de Kara. Avec ces trois nouvelles ordinations, le diocèse compte désormais 92 prêtres, l’évêque y compris.
Dans son homélie tirée des textes du jour (deuxième samedi de l'Avent) Mgr LONGA Danka Jacques a invité les élus du jour ainsi que tout le peuple des croyants à devenir, pour leurs contemporains, des prophètes Elie grâce à qui les hommes et les femmes de leur temps peuvent rencontrer Dieu et se réconcilier avec Lui.
Parmi les prêtres ordonné un, l'abbé Michel PAREDJIA a été envoyé en mission Fidei Donum au diocèse frère de Kandi (au Benin) où il rejoint l’abbé OUTOBA Espoir qui y était déjà. Les deux autres sont nommés vicaires paroissiaux à Yadè pour l'abbé Joseph BAOULA et Kadjalla pour l'abbé Kleber BATEBAWIA.
Je profite pour donner quelques nouvelles de moi-même. Depuis le 14 octobre, un recteur a été nommé au Foyer Séminaire, me déchargeant ainsi un peu de mes nombreuses charges. Tout se passe bien sauf quelques ennuis avec ma voiture qui semble irrécupérable. Ainsi, pour aller chaque matin à mon bureau à l’ordinariat de l’évêché, j’emprunte le transport commun (Taxi moto) qui revient plus cher que le privé, et parfois je vais à pieds quand je manque de moyens ou quand les taxi motos se font rares. Cela me permet de partager le quotidien de la majorité des togolais. De plus, la marche, outre à me servir de sport, me permet de réciter mon chapelet en allant au bureau, de m’arrêter pour saluer et causer avec l’un ou l’autre. Ce que je n'aurais pas pu faire si j’étais en voiture.
Pour finir, je souhaite biens de choses aux Navarrais ; bonnes fêtes de fin d'année à tous.
Père Aristide Toyi Kagnouda