« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. » St Curé d’Ars
Examen de conscience :
« Il faut toujours prier sans jamais se lasser ». Lc 18,1.
Tu es présent Seigneur à tout instant de ma vie, ai-je cherché à te rencontrer dans la prière pour vivre en ta présence, te remercier de ce que tu me donnes ?Ai-je pris du temps pour lire la Parole de Dieu ? Dans la peine et l’épreuve, ai-je cherché lumière et force auprès de toi Seigneur ?
« Tu sanctifieras le jour du Seigneur » Ex 20, 8.
Tu es présent Seigneur et tu me donnes Vie par tes sacrements : suis-je fidèle à te rencontrer dans l’Eucharistie du dimanche ? Ma vie d’aujourd’hui me permet-elle de recevoir dignement la communion ? Ai-je soif de ton pardon pour retrouver la sainteté de mon baptême ? Ai-je été indifférent envers-toi ?
« Débarrassez-vous du mensonge. » Ex 4,25
Tu m’as créé et je suis devenu enfant de Dieu par le baptême : Tu as dit : « Je suis la vérité ». Ai-je été fidèle à la Vérité ? Ou ai-je menti ? Ai-je triché ? Ai-je déformé la vérité sur les autres en médisant en colportant des calomnies. Ai-je volé : fraudes, manœuvres déloyales au travail, dans les affaires, les contrats. Négligence dans le paiement des dettes.
« Je suis venu pour servir et non pour être servi. » Mt 20, 28
Suis-je resté dans la paresse et l’indifférence ? Ai-je tenu ma place dans la société ? Mon rôle dans ma famille avec exemple, générosité et abnégation ?
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » Jn 13, 34
Tu m’as donné des frères à aimer comme tu m’aimes, dans ma famille, ai-je été témoin de ton amour ? Dans la confiance, la gratuité, la présence aux autres, l’accueil de chacun…Suis-je attentif à la misère ? Ai-je souhaité le malheur de quelqu’un, insulté, méprisé, haï… ? Me suis-je mutilé ? Ai-je causé un avortement, avorté moi-même ?
Aide-moi Seigneur à me faire un cœur semblable au tien. Ai-je cédé à la colère ? Ai-je refusé de pardonner ? Ai-je refusé de faire la volonté de Dieu ?
« Fuyez-la débauche » 1Co 6,18
Tu as dit Seigneur : « Heureux les cœurs purs ! ». Ai-je péché contre la pureté, la chasteté (pensées, paroles, actes…). Ai-je été imprudent dans mes regards, mes lectures, ma consultation d’internet ? Ai-je manqué de mesure dans la nourriture et la boisson ? Atteintes à la fécondité du mariage contraception, adultère, divorce engendré…
Comment se confesser ?
- On commence en disant au prêtre :
Bénissez-moi mon père, parce-que j’ai péché.
Le prêtre me bénit ; je fais alors le signe de la croix ✠.
- Je me présente brièvement, je rappelle depuis combien de temps je ne me suis pas confessé. Je dis mes péchés clairement, avec franchise et confiance. Si je n’y arrive pas je peux demander au prêtre de m’aider.
- Le prêtre m’invite à la conversion, m’encourage et me propose une pénitence.
- Je dis l’acte de contrition :
« Mon Dieu, j’ai péché contre toi et mes frères, mais près de toi se trouve le pardon. Accueille mon repentir et donne-moi la force de vivre selon ton amour. »
Ou bien :
« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution avec le secours de votre sainte grâce de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »
- Le prêtre me donne l’absolution en étendant la main et en disant :
« Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ;
par la mort et la résurrection de son Fils
il a réconcilié le monde avec lui
et il a envoyé l’Esprit Saint
pour la rémission des péchés :
par le ministère de l’Église
qu’il vous donne le pardon et la paix.
Et moi, au nom du Père et du Fils ✠
et du Saint-Esprit,
je vous pardonne tous vos péchés. »
Je réponds : Amen.
- Le prêtre me dit : « Allez en paix »
Je prends maintenant un temps de prière pour remercier Dieu du pardon reçu, j’accomplis la pénitence donnée par le prêtre.
Qui peut se confesser ?
Toute personne baptisée ou non peut avoir un entretien avec un prêtre. Il est important pour chaque catholique de se confesser au moins une fois l’an. Tous les péchés peuvent être confessés, même les plus graves, les plus lourds. Le prêtre gardera un secret absolu.