A la fin du Synode, un pèlerinage diocésain de Bordeaux à Compostelle a été organisé pour soutenir la dynamique MISSIO 2018 de l’Eglise Catholique en Gironde.
Sur le Départ
Ce fut pour moi pèlerine et paroissienne, l’occasion idéale de vivre pleinement la dimension spirituelle du Chemin avec un prêtre accompagnateur et de la partager dans un groupe sur les terres espagnoles. Quelle chance de pouvoir tout réunir, j’ai vite saisi cette opportunité offerte par le diocèse !!. Plusieurs mois de préparatifs avec le service des pèlerinages pour construire notre équipe, l’aider à se préparer physique et moralement, à s’écouter et intégrer nos besoins et motivations personnelles. Quel bonheur d’être témoin des premiers pas de ceux qui découvrent le Chemin pour la toute première fois.
J’avais fait la connaissance en 2017 à l’accueil spirituel francophone de Compostelle du Père Ludovic, curé de Navarrenx et Sauveterre, et malgré son agenda bien chargé d’été, il a accepté d’être notre accompagnateur spirituel. Voilà tous les ingrédients réunis pour une semaine inoubliable !!!
Pour marcher les 900 km qui séparent Bordeaux de Compostelle, 11 équipes relais se sont construites avec des pèlerins de différents horizons : jeunes et moins jeunes, confirmés ou débutants curieux.... Entre le 16 juin et le 12 août, chaque équipe a vécu intensément leur semaine de pèlerinage et à la demande de Mme DUCOUSSO, j’ai le plaisir ce soir de partager avec vous notre périple. Avant notre départ, nous avions animé une messe à St Augustin pour sensibiliser nos paroissiens à cette démarche diocésaine et les inviter à nous confier leurs intentions de prière pendant notre pèlerinage.
L'Homo-peregrinus
Le mot PEREGRINUS en latin, designe un voyageur en quête, qui quitte son pays, pour avancer sur sa route incertaine et semée d’embuches. Pour que la marche devienne démarche et son chemin un cheminement, le pèlerin doit progresser d’étape en étape pour se métamorphoser. L’ascèse de la marche, va le connecter à l’essentiel, à sa vérité, à sa vie intérieure pour mieux rencontrer Dieu. On part souvent randonneur et on arrive pèlerin… Répondre à l’invitation du Chemin est aller au-delà de ses limites, dans la sobriété et le dépouillement en confiance avec la Providence.
(à suivre)
Alejandra TRAMULLAS