Homélie sur le Chemin du Père Ludovic pour les "Marcheurs de l'Espérance" le mercredi 20 avril 2016 à Pampelune
Évangile selon Saint Jean 12, 44- 50
Qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
"Celui qui me voit, voit le Père’’ Nous marchons à la suite d’un homme, frère de Jean, un fou, un fou de Dieu ! Ce n’était pas un homme doucereux, une espèce de "chamallos’’ ou "barbe à papa’’. Avec son frère, il voulait réduire en cendres un village de Samaritains qui avaient refusé d’accueillir Jésus. Jacques nous introduit doucement… sur le chemin de la conversion. Entre le fils du Tonnerre et celui qui va devenir Saint Jacques, il y a eu du chemin parcouru : il y a eu des descentes et des montées. Nous aussi, nous avons des descentes et des montées dans notre vie. Nous sommes tous appelés à devenir des DOUX, à adoucir notre constitution, notre tempérament pour adoucir ensuite autour de nous….
Saint Jacques n’arrête rien à lui : il conduit sûrement à Jésus. Et en regardant Jésus, on VOIT le Père.
Cathy, Catherine, Brice et Kim, vous allez recevoir le Sacrement des malades, en ce jour de grâce vous communierez au Corps et au Sang du Christ. Je ne suis pas un "chamois’’ pour vous faire faire des cabrioles comme à 20 ans. Non ! Mais Dieu va vous toucher par l’imposition des mains, par l’onction de l’huile, va GUERIR en vous quelque chose. Dieu va épouser votre faiblesse, votre maladie. Sur le "logo’’ de l’année de la Miséricorde, Dieu porte –non pas une brebis- mais un homme sur son dos. Jésus va porter votre souffrance.
Nous aussi, nous allons apprendre à nous porter les autres sur nos épaules. Pas tout seul, mais
en cordée ! Un tombe et tout le monde fait corps pour le rattraper : comme une famille ! Que le Seigneur nous conduise ensemble jusqu’au tombeau de Saint Jacques de Compostelle. Que de là, nous soyons conduits à Jésus, et de Jésus au Père !
Amen