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L'indépassable scoutisme
L'indépassable scoutisme
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| Fx Esponde 719 mots

L'indépassable scoutisme

Baden Powell né en 1857 et mort en 1941 demeure le père du scoutisme depuis son origine à nos jours.

Son ouvrage Le guide du scoutisme paru en 1908 est réédité et traduit de l’anglais aux éditions Equateurs et trouve des lecteurs et désormais des lectrices dans le scoutisme et ses variantes chez les hommes et les femmes.

 

Il était officier de l’empire britannique  et organisa le premier camp scout pour les adolescents sur l’île de Brownsea  pour des jeunes gens issus de tous les milieux sociaux, mis ensemble et partageant les mêmes règles de la vie commune selon une conduite dont il avait su percevoir les intuitions récurrentes et de tous les temps.

Pour arracher les oisifs et en faire des hommes débrouillards, serviables, droits et  au service de la paix”.

 

Curieuse opportunité aujourd’hui encore pour les promoteurs du SNU qui s’en inspirent encore sans le dire mais conscients de la véracité de ces règles éducatives de la jeunesse.

Robert Baden Powell était un chevalier dans l’âme dans ses origines et le profil chevaleresque conduira plus de cinquante millions de sujets de cette histoire jusqu’à nos jours qui adoptèrent sa philosophie de la jeunesse et organisèrent pour eux des camps dans la campagne des pays où ils fédèrent toujours plus et plus de candidats et candidates.

 

La vie scoute est exigeante et le jeune candidat à la promesse qui la prépare et la forme pour sa vie, observe la loi scoute, le salut de ses compagnons qui apprend le respect, la promesse qui nourrit les ambitions de sa vie adulte à venir, la bonne action, la dite BA dont on sourit parfois mais dicte à sa conduite un sens des autres et du bien commun de toute vie.

 

Le scout est “toujours prêt” à cette mission pour honorer Dieu le premier servi et le Roi en ces temps des régimes nobiliaires en présence.

 

On adoptera la même conduite pour la République qui se flatte de compter parmi ses rangs des dignitaires majeurs au service de la patrie, ses institutions et le pays issus du scoutisme.

 

Le scout se nourrit des valeurs morales attachées à sa personne, elles furent et demeurent chrétiennes et engendrent des dispositions de dévouement et de partage qui conduisent les jeunes gens et jeunes filles à l’engagement  dans des actions civiles et religieuses, sans disjoindre la posture et distinguer dans le principe la bonne conduite du scoutisme de tous les temps.

 

Chevalier dans l’âme, il saura nouer sa ceinture du service requis, adoptera des pratiques de vie proches de la nature et de l’environnement, dressera sa tente de survie et pratiquera avec les compagnons les jeux de société qui lui rendent la communion à la nature et aux autres proche et familière.

 

Le scoutisme est de tous les temps, aujourd’hui encore le recrutement du mouvement est pérenne, et les cadres, chefs, accompagnateurs, entretiennent cette règle acquise et confirmée depuis un siècle.

 

Beaucoup de chefs d’entreprises, d’animateurs d’associations sportives et culturelle, d’oeuvres humanitaires répètent inlassablement le bienfait du scoutisme de leur jeunesse qui les fit grandir, mûrir et devenir des sujets engagés pour les autres.

 

On comprendra que l’usage de l’alcool, des drogues et de tabac seront bannis de leur vie et l’usage d’aliments économiques préférés aux conforts de luxe et de futilité qui leur seront déconseillés.

 

Baden Powell apprenait à ses sujets que l’on pouvait vivre très bien sans viande et qu’une vie saine était préférable aux libations d’une jeunesse livrée aux excès.

Le scoutisme rechigne à distinguer pour le cas les appartenances spirituelles et religieuses de leurs origines.

Tous les scouts n’étant pas issus de familles religieuses de même provenance, leur jonction avec d’autres et parfois des non baptisés créent des rapports fraternels et de génération qui honorent l’ouverture d’esprit du mouvement scout de plus en plus sollicité de nos jours par de tels candidats.

 

Dans notre région pyrénéenne l’été est propice aux camps de scouts et scoutes de Groupements scouts de France, Scouts et Guides d’europe, de scouts unitaires auxquels plusieurs prêtres diocésains prêtent leur concours.

 

L’abbé rené sébastien Fournier autour de pau, Rémi Veillon et de Lander en Béarn, les frères Merhkens à Bayonne, françois de Mesmay scout -toujours infatigable - prêtent leur concours au milieu de parents qui furent eux mêmes scouts de leur temps, dans un engouement indémodable entretenu par leur disponibilité généreuse et juvénile.

 

Fx Esponde

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