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Fêtes de Bayonne: retour sur la "Messe des bandas"
Fêtes de Bayonne: retour sur la "Messe des bandas"
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| Diocèse 64 Bayonne 350 mots

Fêtes de Bayonne: retour sur la "Messe des bandas"

Chaque année, ce sont huit cents personnes dont les représentants de la municipalité, qui se meuvent en l’église Saint-André de Bayonne afin de participer à la "messe des bandas".

La célébration (organisée avec le concours actif de M. Paul Exposito) était présidée par Monseigneur Aillet, entouré de M. l'abbé François de Mesmay, curé de la paroisse de Notre-Dame de l'Assomption. Chacun vient ici incarner de la façon la plus fraternelle le vrai sens de la fête, celui qui ne s‘encombre pas du misérabilisme de la beuverie, mais nous rappelle ce que c’est que la fraternité et sa suprématie dans l’amitié. 

Le blanc et le rouge, couleurs qui nous permettent de communier avec le sang des martyrs, issus des fêtes de Pampelune qui honorent San Fermin, martyr chrétien du IIIe siècle, furent transmises par culture également aux fêtes de Bayonne, ces deux tons ont habillé l’église Saint André tout comme les mélodies et chants de la bandas. L'Harmonie Bayonnaise, dirigée par François Gonzalez, permutant avec Etienne Rousso Ploto à l’orgue, accompagné des Xistuavec Jean Pierre Dumoulin, fils et petit fils et de la chorale constituée sous la direction de Jean Marie Eyharts, tous, ciment d’une ferveur collective.

L’homélie de Monseigneur Aillet a permis de nous éclairer face à la joie du chrétien et aux valeurs universelles de la fête qu’il communique afin de réconcilier l’homme avec sa véritable destinée. Dieu a créé la joie pour que les hommes s’en emparent et la multiplient à l’image des pains et poissons dont le nombre fut augmenté pour que chacun puisse goûter aux richesses que nous offre le partage.

Au moment de l’Eucharistie, la tradition folklorique de l’Euskara s’est mêlée au sacrifice singulier, cœur même de la vérité et de la certitude du catholique, l’Auresku réalisé par la dantzari Leiona en communion avec l’offrande, cette danse traditionnelle où les entrechats rivalisaient avec les ajustements des mains et les inclinations de la nuque.

Un événement qui constitue une véritable occasion de raviver les tièdes et les sceptiques. Non, la "messe des bandas" n’est pas qu’un rite chrétien ou du folklore, c’est la rencontre, la communion des différences face au Mystère de la foi qui nous rend joie.  

 

Texte et photos: Louis-Jean de Barmon.

 

Pour écouter l'homélie de Mgr Aillet :

 

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