Du 12 au 14 février 2018, a eu lieu au Centre Pastoral Mgr Bakpessi de Kara, la récollection d’entrée en carême à l’attention de tous les prêtres, religieuses et religieux du diocèse.
Cette année, cette recollection a regroupé environ 150 participants venus des toutes les paroisses du diocèse et des communautés religieuses présentes dans le diocèse au tour du thème : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10, 10).
Dans sa méditation, le frère… frère de la Communauté de Saint Jean a comparé la vie à une maladie contagieuse. Pour la transmettre aux autres, il faut d’abord l’avoir ; pour l’avoir, il faut la recevoir et être en contact avec les autres. Ainsi a-t-il invité les consacrés que nous sommes à être des donneurs de vie, qui aident les autres à mieux vivre. Pour ce faire, il nous faut nous-mêmes recevoir cette vie du Christ en restant greffant à la vigne, en demeurant en lui ; ensuite, il nous faut vivre cette vie du Christ au milieu des fidèles pour la leur transmettre.
Le pèlerinage diocésain
Le samedi 24 février 2018, deuxième samedi de carême, ce fut le pèlerinage diocésain. Cette rencontre diocésaine annuelle a drainé plus d’un millier de fidèles sur le site du pèlerinage diocésain de TCHITCHAO WAYA (à 25km de la ville épiscopale) dédié à la Vierge Marie, Mère de l’Église. En cette deuxième année pastorale consacrée à la famille, le thème du pèlerinage était « La famille, chemin de sainteté ».
Au cours de la messe pontificale concélébrée, Mgr Logna Jacques, évêque du diocèse a posé la question de savoir dans quel but l’on se marie, et pour quels motifs Jacqueline choisi d’épouser Jacques avant de répondre que, si le mariage est un appel et une vocation (tel était le thème de l’année dernière) l’appel fondamental c’est la vie béatifique avec Dieu. Ainsi le mariage est un chemin de sainteté. Comme tel, les époux doivent ou devraient se marier pour s’aider mutuellement à se sanctifier. C’est donc un chemin, une marche au cours de laquelle chaque conjoint(e) devient accompagnateur de l’autre. Il a enfin proposé à l’auditoire des modèles de familles réussies notamment la sainte Famille de Nazareth et le couple Zélie et Louis Martin, parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, qui se sont sanctifiés dans l’exercice patient et humble de la vie familiale de tous les jours.
Abbé Aristide KAGNOUDA