Après ces deux semaines passées en France, j’avais le cœur un peu serré de quitter ma famille et mes amis. Je voudrais vous remercier, vous mon Père et toutes les personnes qui m’ont manifesté leur amitié. Je vous charge d’ailleurs d’être mon porte-parole auprès de chacun, en attendant que je puisse le faire personnellement, un peu plus tard. Je garde un très beau souvenir de la fête si chaleureuse que vous m’avez réservée, le soir du 28 novembre en cette soirée, à la salle paroissiale de Navarrenx. J’aurais aimé pouvoir parler à chacun en particulier et de façon plus personnelle, mais cela n’était pas possible. Je suis très reconnaissante pour cette amitié partagée et qui est fondée sur quelque chose qui nous dépasse, ou plutôt Quelqu’un : Dieu notre Seigneur.
Je garde aussi un splendide souvenir des deux Ordinations diaconales qui ont eu lieu à la cathédrale Sainte Marie d’Oloron. La cérémonie était si belle, avec les chants, l’orgue merveilleusement joué, et le déroulement du rituel qui nous transportait, grâce à l’imposition des mains de Mgr Aillet sur les deux Diacres, directement à Jésus-Christ. Ces deux jeunes recevaient le Sacrement des mains de notre Evêque qui, lui-même l’avait reçu d’un Evêque. Et ainsi, d’évêque en évêque, en remontant le temps, il n’y a aucune interruption entre ce qui s’est passé à Oloron et ce qui s’était passé à Jérusalem, le soir du Jeudi saint.