La joie jaillit de l'Espérance
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En direct du vatican

| Samuel Bleynie 280 mots

Audience générale: le Pape invite à vivre le silence de la messe sans se presser

Ce mercredi 10 janvier 2018, lors de l’audience générale, le Pape François a évoqué le chant du «Gloire à Dieu», «joyeuse annonce de l’étreinte entre ciel et terre» qui reprend les paroles des Anges à la Nativité.

Mais François a surtout insisté sur le rôle de la «Collecte», cette oraison qui suit le Gloria. Il a demandé aux fidèles de profiter de ce temps de recueillement silencieux pour rassembler leurs prières.

«Le silence ne se réduit pas à l’absence de paroles, mais consiste plutôt à se préparer à écouter d’autres voix: celles de notre cœur et surtout la voix de l’Esprit-Saint.» Chaque temps de silence a un rôle bien particulier, insiste le Pape: «méditer» après la lecture de l’Évangile et l’homélie; «favoriser la prière intérieur de louange» après la communion, et «nous recueillir en nous-même et penser au sens de notre présence» après le Gloria, comme y invite le prêtre lorsqu’il dit: «Prions.»

François note «l’importance» d’écouter notre âme pour l’ouvrir au Seigneur. «Nous venons peut-être dans des jours de fatigue, de joie, de douleur, et nous voulons le dire au Seigneur, invoquer son aide, demander qu’il reste proche de nous», suppose François. C’est aussi l’occasion de parler à Dieu de «proches malades ou qui traversent des épreuves difficiles», de lui confier «le sort de l’Église ou du monde».

La liturgie comme «école de prière»

«Sans ce silence, nous risquons de négliger le recueillement de l’âme», note le Saint-Père, recommandant «vivement» aux prêtres de bien faire observer ce temps et de «ne pas se précipiter». Joignant le geste à la parole, il rappelle ensuite aux prêtres de réciter la supplication «les bras ouverts», pour recueillir les intentions personnelles, d’où le nom de «Collecte» de cet oraison.  Ainsi, le prêtre imite le Christ en croix, qui avait lui aussi les bras ouverts.

Le Pape invite alors les fidèles à redécouvrir les oraisons, «concises mais riches de sens», à méditer les textes pour «apprendre comment nous tourner vers Dieu, que demander et quelles paroles utiliser». Ainsi la liturgie pourra être, selon ses vœux, «une vraie école de prière».

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